Hans Hartung a étudié l'art à Munich et à Dresde, où il a été influencé par l'expressionnisme abstrait. Il a commencé à peindre de manière abstraite dès 1922, bien avant la majorité de ses contemporains. Ses premières œuvres, qui étaient principalement des dessins, étaient caractérisées par des lignes et des formes abstraites. Il a ensuite commencé à peindre à l'huile, en utilisant des pinceaux et des spatules pour créer des œuvres plus complexes et dynamiques. Ses œuvres de cette période étaient principalement des paysages abstraits, influencés par l'art oriental et l'expressionnisme abstrait.
Hartung a quitté l'Allemagne pour la France en 1935, en raison de l'ascension du nazisme. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a servi dans la Légion étrangère française, et a été gravement blessé au combat. Après la guerre, il a continué à peindre et à dessiner, et a commencé à gagner en reconnaissance et en succès. Il a reçu le prix de la critique en 1947 et a été naturalisé français en 1949. Pendant cette période, il a également commencé à utiliser des outils non conventionnels, comme des râteaux et des balais, pour peindre.
Hartung a continué à expérimenter et à innover tout au long de sa carrière. Il a commencé à utiliser des techniques de pulvérisation et de grattage, et a également commencé à incorporer des matériaux non traditionnels, comme des copeaux de bois et des éclats de verre, dans ses peintures. Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour son travail, dont le Grand Prix de la Biennale de Venise en 1960. Il a également été élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1976.
Le style de Hartung est caractérisé par son utilisation audacieuse de la couleur, ses formes abstraites et son énergie dynamique. Il a souvent travaillé sur de grandes toiles, ce qui lui a permis de travailler à une échelle plus grande et de créer des œuvres plus impressionnantes. Ses œuvres sont souvent interprétées comme des représentations de la nature, bien qu'elles soient abstraites. Il a également été influencé par la musique, et a souvent écouté de la musique classique tout en peignant. Il a dit une fois que la peinture était comme une symphonie, avec des moments de calme et de turbulence, de tension et de libération.